Si l’été est synonyme de vacances, de bien-être, c’est aussi une période marquée par les épisodes de canicules qui se multiplient avec le changement climatique mais aussi par les nombreux chassés croisés. Une période où les campagnes de sensibilisation sont de plus en nombreuses. Des campagnes qui mettent alors l’accent sur les gestes qui préviennent les accidents de la route mais aussi les décès dues à la canicule. Et pour cause, la chaleur de l’été 2018 avait provoqué environ 1500 morts de plus qu’une année normale et plus de 3000 personnes ont péries sur les routes dans l’année 2018. Autant de vie qu’il est possible d’épargner en adoptant les bons gestes. Et parmi ces nombreuses vies qu’il est du domaine du possible de protéger, celles susceptibles de succomber à un arrêt cardiaque. Toutes les 15 minutes, 1 personne est victime d’une mort subite et un tiers des personnes qui en sont victimes concerne les moins de 55 ans ! Alors que les chances de survie diminuent de 10% toutes les minutes après un arrêt cardiaque, gros plan sur les gestes qui sauvent, gros plan sur le défibrillateur, gros plan sur les dispositifs qui peuvent faire basculer une vie tout simplement.
Les moyens de sauver des vies
L’arrêt cardiaque – « également appelé arrêt cardiorespiratoire et « mort subite » – correspond à l’arrêt brusque de la respiration, mais aussi à l’arrêt soudain de la circulation sanguine ce qui entraîne alors l’arrêt du cœur. La victime d’un arrêt cardiaque peut perdre partiellement ou entièrement connaissance. Cet état peut être précédé de signes particuliers dans certains cas comme une douleur thoracique de type « serrement » ou « oppression ». Malheureusement, dans la grande majorité des cas, l’arrêt cardiaque est inopiné. Raison pour laquelle, il est impératif de réagir le plus rapidement possible si l’on en est témoin.
Le défibrillateur semi-automatique
Aujourd’hui, il est possible de sauver des vies en utilisant l’un des défibrillateurs de la société Matecir Defibril. Signalé généralement par un logo blanc avec un cœur vert, ce dernier est mis à disposition de tous dans la plupart des centres commerciaux, des administrations, des structures sportives, des aéroports ou encore des entreprises. Un dispositif médical qui est facile d’utilisation : le défibrillateur guide pas à pas le témoin d’une victime d’un arrêté cardiaque. Après avoir allumé l’appareil, il suffit de placer sur le thorax de la victime. Ce dernier est alors capable de délivrer une quantité d’énergie nécessaire pour synchroniser ou relancer l’activité cardiaque après avoir analysé l’activité électrique du cœur de la victime.
L’état de la victime, les secours
Bien entendu, avant même de prodiguer les premiers gestes qui sauvent, il est important d’apprécier l’état de conscience de la victime. Une victime en « semi-consciente » ne peut répondre clairement ou correctement aux questions qui lui sont posées. Cette dernière semble comme endormie et donne l’impression de pouvoir s’évanouir d’un instant à l’autre. Une victime « inconsciente » ne réagit pas aux stimulations. Dans les deux cas et à plus forte raison si elle est inconsciente, il ne faut perdre aucun instant et alerter les secours, en composant le 112, le 15 ou 18. Il faut être aussi clair, concis que précis et ne pas omettre d’indiquer l’état de la victime et le lieu de l’incident. Bien entendu, il convient de mettre la victime en sécurité, de dégager sa poitrine en dégrafant, déboutonnant ou encore desserrant ses vêtements au besoin.
Les gestes d’urgence
Pour éviter que la langue de la victime ne tombe au fond de la gorge et ne vienne obstruer les voies respiratoires, il faut basculer doucement la tête de la victime en arrière. Si le recours au défibrillateur permet de sauver la victime, pratiquer le « bouche-à-bouche » l’est tout autant. Pour cela, il faut maintenir la tête de la victime en arrière, le menton en avant, pincer la partie souple du nez entre le pouce et l’index puis ouvrir la bouche en maintenant le menton vers l’avant. Après avoir placé les lèvres autour de la bouche de la victime, il suffit de souffler pendant 1 à 2 secondes et observer le soulèvement de la poitrine. Si la poitrine ne s’abaisse pas, il faut renouveler la séquence et envisager les compressions thoraciques. Pour être sûr de bien faire, mieux vaut acquérir les gestes d’urgence à adopter pour sauver des vies lors d’une formation.
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