Maryam Radjavi est considérée comme étant une icône de la résistance iranienne et de la défense des droits de l’homme. À travers ses parcours et l’idéologie qu’elle mène depuis 1973, elle ne cesse de gravir les échelons au sein de l’OMPI. L’Organisation des moudjahidines du peuple iranien est le principal groupe d’opposition qui lutte pour la liberté et la démocratie en Iran. Radjavi est devenue co-dirigeante de l’organisation de 1985 à 1989, pour en être la secrétaire générale de 1989 à 1993.
Depuis, elle est présidente du CNRI, le Conseil National de la Résistance iranienne et occupe toujours ce poste jusqu’à aujourd’hui.
Maryam Radjavi, une présidente soucieuse des droits des femmes
Le CNRI a choisi Maryam Radjavi comme présidente de la République en 1993. Dès sa prise de fonctions, elle a permis aux femmes iraniennes de se développer. Elles ont pu accéder à des postes importants au niveau de la résistance. Il s’agit des domaines politique, social et culturel. A l’arrivée de Radjavi au pouvoir, plus de la moitié des membres au sein du CNRI sont des femmes.
Dans de nombreux discours adressés aux dirigeants du monde, elle ne cesse d’envoyer des messages clairs contre l’intégrisme en Iran. Elle met toujours l’accent sur la démocratie, la tolérance et le respect des droits de l’homme en particulier ceux de la femme. En effet, un an après son accession, elle s’est attaquée l’oppression religieuse qui pesait sur les femmes. Elle s’érige donc pour lutter contre l’intégrisme en Iran. Selon l’idéologie de Radjavi, les femmes iraniennes doivent être respectées et être mises à pied d’égalité avec les hommes. Dès lors, elle se positionne clairement pour défendre l’égalité des sexes.
Les réseaux de la résistance iranienne en 2019
La résistance iranienne et ses réseaux ont marqué une nette avancée durant l’année 2018. En effet, elle a pu organiser des manifestations et une mobilisation contre la dictature d’Ali Khamenei. C’est l’actuel Guide Suprême de la République islamique d’Iran. Dès janvier 2019, Maryam Rdajavi a appelé à une nouvelle politique mondiale à l’égard de l’Iran. Dans la démarche du CNRI de lutter pour assurer le respect des droits humains, le Conseil a réitéré ses demandes à savoir :
- L’inscription comme entités terroristes par les États-Unis et l’Union européenne le Corps des gardiens de la révolution islamique,
- le soutenir du renvoi du dossier des violations des droits de l’homme en Iran au Conseil de sécurité des Nations unies,
- le renvoi le dossier du massacre de 1988 de 300 000 prisonniers politiques en Iran.
Le 14 juillet 2019, une conférence internationale s’est tenue à Achraf-3, la cité de la résistance iranienne en Albanie. Elle porte sur le rôle des femmes dans cette lutte. Le lendemain, une campagne mondiale a été maintenue pour rendre justice aux familles des victimes du massacre de 1988 en Iran. Il est à rappeler qu’Achraf-3 est une petite ville récemment construite avec 3 000 Iraniens débarqués expressément d’Irak par avion.
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